SECTEUR FAKIR - Les forces de l'Alliance Corporative ont lancé des salves de missiles contre un centre d'entraînement à l'espionnage industriel situé sur un astéroïde isolé du secteur Fakir. Yirt-4138-Grek-12, un rocher aride de 65 kilomètres de diamètre, est devenu le lieu de sépulture de 25 voleurs de données cybernétiquement améliorés lorsque des droïdes de combat de l'Alliance InterCorporation ont rasé un complexe clandestin financé par des entités inconnues.

« Le complexe contenait des salles de cyber-chirurgie non autorisées qui produisaient en série des vaisseaux et cyborgs dont les modèles avaient été piraté dans les systèmes de stockage de données de l'Alliance des Corporations », a déclaré le Magistrat de l’Alliance InterCorporation, Passel Argente, dans un message transmis à ses actionnaires. « Cette menace potentielle pour nos revenues a été neutralisée. »

Une vague d'espionnage industriel a été découverte dans le secteur Fakir le mois dernier avec l'arrestation de Denlace Sachoore, une employée de l'Alliance InterCorporation de 24 ans surprise en train d’enregistrer des données volées dans son implant crânien. Après un interrogatoire mené par les agents de l'Alliance, il a été établi que cet implant et son entraînement provenaient du complexe de l'astéroïde.

Par sept voix contre deux, le Comité Exécutif de l'Alliance a ordonné une action immédiate. Les transports de l'Alliance InterCorporation ont déposé des tanks droïdes à moins à 10 km du complexe, une distance que les véhicules ont ensuite parcouru par voie terrestre avant de rompre la pressurisation de la structure avec des tirs de missiles et laser.

Certains Sénateurs de la République se sont déclarés préoccupés par les mesures de protection de l'Alliance, estimant que l’usage des tanks droïdes était excessif. À plusieurs reprises, des dirigeants de l'Alliance InterCorporation ont pourtant démontré que leurs tanks droïdes respectaient les réglementations.

« Certes, la loi a été respectée à la lettre » admet le Sénateur Gopple (Erigorm). « Mais on ne pouvait pas s’éloigner plus de son esprit. Toutefois, étant donné que l'astéroïde se trouvait dans l'espace de l'Alliance et était clairement soumis à leur juridiction, ils sont dans leur droit… »

« Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger nos ressources et nos propriétés intellectuelles », a déclaré Argente à l'issue de sa communication.