Une étude fustige des normes de pollution trop souples

CORUSCANT – Vors, Shashay et Chadra-fan font partie des dix espèces classifiées comme "à risque" vis-à-vis de maladies dues à la pollution atmosphérique que les normes planétaires de Coruscant ne prennent pas en compte, selon une étude dévoilée aujourd'hui.

Un examen des quartiers habités par les classes moyennes de Coruscant, mené par l'Académie Médicale de Rhire, a révélé que les polluants atmosphériques émis par les centres industriels gouvernementaux et le trafic civil multipliaient par quinze le risque de maladies et de difficultés respiratoires chez les espèces identifiées. Parmi ces comorbidités se trouvent notamment la pourriture des poumons, le choc dioxo-bronchiostatique, la silicose pulmonaire et les épidémies hémorragiques.

Le rapport demande aux autorités planétaires de redéfinir les normes de pollution, en particulier dans les zones relevant de leur compétence juridique, à savoir les transports en commun et les quartiers industriels. Plus précisément, le rapport recommande de supprimer les anciens aérobus utilisant des propulseurs latéraux et de les remplacer par des unités plus modernes, qui s’appuient sur des systèmes directionnels à champs répulseurs.

« Il est absurde que mes patients vivent avec ces risques, et c'est particulièrement exaspérant quand on sait que les moyens de les réduire ne sont pas si coûteux et sont facilement accessibles », a déploré le Docteur Rispo Lacendad, un médecin de famille en charge d’une clinique fréquentée par les classes moyennes du District CoCo. Près de la moitié des patients de Lacendad sont des Chadra-Fans, à qui il est conseillé de porter un masque respiratoire en extérieur.

Les Autorités de Santé de Coruscant examineront a priori les conclusions de l’étude et les compareront les résultats de l'Académie de Rhire avec les leurs.