Yag'Dhul fait sécession

DODECAPOLIS, YAG'DHUL – Comme ça devient de plus en plus courant en cette période de turbulences, la République a reçu aujourd'hui un nouveau coup dur avec la sécession officielle de Yag'Dhul et de ses domaines. Yag'Dhul, monde très prospère, passe ainsi du camp de la République à celui des Séparatistes, emportant avec lui ses précieuses ressources technologiques, scientifiques et minérales.

Le Sénateur Daggibus Scoritoles a transmis les Actes de Sécession au Sénat ce matin via l'HoloNet, officialisant par la même occasion la séparation. La déclaration a également été diffusée en direct par les antennes de communication des plus grands centres urbains de Yag'Dhul. La transmission était accompagnée de nombreux schémas et graphiques destinés à justifier cette action.

« Ce n'est pas sans regret que le Corps Calculus ainsi que l'ensemble du peuple givin ont décidé de quitter la grande République. Mais les risques inhérents au fait de rester en son sein sont supérieurs ou égaux aux risques d'une sécession », a expliqué Scoritoles.

Selon la transmission, les mathématiciens les plus éminents du Corps Calculus ont élaboré des modélisations de la configuration politique actuelle de la République. En projetant le modèle le long de l'axe temporel, les résultats mathématiques indiquaient un avenir sombre pour la République, et pour Yag'Dhul en particulier. « Le discriminant quadratique ne ment jamais », a ajouté Scoritoles.

« Le Comité Loyaliste regrette profondément la sécession, même si nous respectons les convictions de la théocratie givin », a assuré Bail Organa (Alderaan) lors d'une conférence suivant la séance sénatoriale du jour.

Les autres membres du Comité n'étaient pas si mesurés dans leurs déclarations. « Bien évidemment, les chiffres sont décourageants s'ils incluent le facteur de leur propre lâcheté », a déclaré Ask Aak (Malastare). « J'invoquerais bien des proverbes corelliens à propos de probabilités, mais dans la mesure où les Corelliens optent désormais eux-mêmes pour la politique de l'autruche, j'ai une certaine appréhension à vouloir le faire. »