Des poursuites anti-monopoles abandonnées compte tenu des sécessions

RÉGIONS D'EXPANSION – Le Département Judiciaire a été contraint de renoncer à plus de 2000 poursuites anti-monopoles qui avaient été déposées à l’encontre de la Guilde du Commerce et demeuraient en attente de jugement. Cette décision fait suite à la sécession de plusieurs secteurs des Bordures Médiane et Extérieure, qui ne sont désormais plus soumis aux lois de la République.

Les poursuites, dont certaines remontaient à plus de six ans, reprochaient à la Guilde du Commerce d’empêcher la libre concurrence sur ses marchés lucratifs de matières premières, allant parfois même jusqu’à déployer des armées de droïdes privées pour œuvrer en faveur de ses membres.

« Ces petites entreprises locales sont vulnérables maintenant qu'elles ne sont plus protégées par les lois et les frontières commerciales de la République », a déploré le quatrième assistant du Procureur Général Kevzod Stenir. « Depuis que les lois de la République n'ont plus cours dans leurs secteurs, rien n'empêche les guildes et la Fédération d’en prendre le total contrôle. »

À titre d'exemple, Stenir cite l’exemple du système de la géante gazeuse Tyed Kant, dont la coalition privée d'agriculteurs s'oppose depuis longtemps à l'adhésion à la Guilde du Commerce, préférant gérer ses propres affaires en autonomie. « Avec la sécession de l'ensemble de ses mondes, Tyed Kant a été rapidement envahie par la Guilde du Commerce et contrainte à signer un traité », a expliqué Stenir.

La Présidente de la Guilde du Commerce, Shu Mai, nie l'existence de tout plan orchestré pour s'emparer des entreprises privées situées dans des territoires séparatistes. « Le Procureur Général est un peu dramatique dans son compte-rendu sur Tyed Kant. C'est une stratégie délibérée visant à faire en sorte que de telles denrées alimentaires restent dans le flux commercial de la République et ne tombent pas entre des mains séparatistes », a-t-elle regretté. « Comprenez que nous examinons au cas par cas la sécession de chaque marché. Ces pertes nous frappent aussi durement que n'importe quelles autres, je peux vous l'assurer. »